Qui se souviendra des hipsters en 2026 ? Part2
Quelle est donc l’espérance de vie de cette tendance ?
Démystifions la chose : l’hipster marquera autant l’histoire que la tecktonik (ce virus avait inondé les dance floors et s’était propagé à travers les looks vestimentaires comme une traînée de merde il y a moins de 10 ans, qui s’en souvient encore ?).
Être hipster n’est pas une philosophie, ni un prisme de perception du monde, ni un courant artisitique qui en générera d’autres… c’est une mode ni plus ni moins. Qui, à la différence d’autres, par son postulat illusoirement naïf, ne gêne personne.
Sur l’échelle de l’influence et de la longévité, l’hipsterisation accroche un généreux 0,5 sur 10
… quand les hippies obtiennent un 8, les punks un 7 et les métalleux un 4,5.
Ah oui, c’est vrai, ça a existé.
Déjà on vient observer à Brooklyn les hipsters de Williamsburg comme on va voir les otaries du zoo de Central Park et Uniqlo affiche les moustachus à chemise de bûcheron pour vendre des jeans à 20€.
Dans une poignée d’années, quand ce terme de « hipster » sera évoqué, on se posera sur une chaise pour creuser dans nos souvenirs, on se grattera le cuir chevelu puis d’une moue circonspecte, on dira : « ah oui, c’est vrai, ça a existé ».
Nous ne parlerons pas des effets dévastateurs lorsque les hypothétiques enfants de ces salopards insipides, en fouillant dans les affaires du père, tomberont sur une photo du géniteur à l’époque où il se disait hipster.
Car quand le père surprendra son gosse en train de se droguer ou de se masturber dans le lit parental et qu’il sermonnera son fils, ce dernier le toisera et lui objectera d’un air goguenard :
« Ta gueule, tu n’as rien à me dire, je te rappelle que tu as été un hipster, c’est-à-dire une merde, un sous-homme ».
Par Al Eajactaest
Pour retrouver l’illustration du panda : www.gloriaho.ca